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Les joies de la colocation

Le site qui vous dit tout tout TOUT sur les joies de la vie en communauté ! #PassionColoc

Nabolo nous raconte ses anecdotes de colocation

Bonjour Nabolo,
Bienvenue sur le blog des joies de la colocation ! Présente-toi, qui es
-tu ?

Hey ! Salut tout le monde ! Ca va ? :D Alors moi c’est Nabolo et je suis un « penseur contempourien », ce qui signifie, dans l’acception pessimiste du terme, que je pense et exprime un tas de trucs dont personne n’a rien à f*** ; et dans son acception optimiste : que je suis plutôt quelqu’un de jovial. =) Je tiens un blog et désormais un vidéo-blog sur les thèmes de l’aventure, de l’humour et de la philosophie que je vous invite à consulter. J’y développe notamment la « philosophie de l’Aventure » comme philosophie de vie. En un mot ? Il s’agit de : « chercher à conserver ou acquérir les moyens physiques et mentaux de vivre un maximum d’expériences cohérentes, et s’en servir. » Dans ce cadre-là j’ai déjà eu l’occasion de me prononcer sur le sujet de l’habitat idéal, pour un philosophe de l’Aventure : la colocation est un excellent facteur d’aventures quand on n’a pas l’occasion d’habiter un arbre des forêts équatoriales… mais même habiter un arbre serait plus aventureux en colocation.

Fervent ambassadeur du mode de vie "colocation" tu as vécu l'expérience plusieurs fois, ce qui t'as valu pas mal... d'anecdotes, parfois cocasses ! Ton top 3 ? (ou 5 si tu as vraiment matière à raconter !)

Je te fais un top 50 si tu veux ! J’ai participé à plus d’une dizaine de colocations :

  • en Angleterre, avec un Grec qui revenait de l’armée et un médecin arabe du Bahreïn (mes aînés de dix et vingt ans)
  • au Pays-Bas, une première fois avec une Turque, deux Américains, quatre Français, deux Belges, une Chinoise et une Norvégienne
  • au Pays-Bas encore, avec tout un tas de nationalités (bis)
  • en Espagne avec un Allemand, deux Suédoises et un Portugais
  • en France (Lille) j’ai participé à cinq ou six colocations, selon qu’une colocation se définit par l’appartement ou par ses habitants
  • ...

Mes anecdotes se comptent par dizaines et je ne veux pas répéter celles que j’évoque déjà sur mon blog pour ne pas faire redite… Mais je ne me rappelle pas avoir déjà parlé de la fois où nous nous sommes enfermés trois jours dans un appartement pour protester contre le kidnapping de notre caution par un propriétaire abusif en nous relayant pour aller chercher de quoi manger… Ou quand je suis arrivé dans ma coloc’ avec mon colocataire Grec qui revenait de l’armée : la première chose qu’il a faite a été de m’apprendre comment tuer un homme à mains nues (j’ai dormi la porte fermée à clef – enfin, j’ai essayé de dormir)… Il y a cette fameuse colocation aussi, sans salle de bain, avec une douche pour sept personnes calée dans la cuisine entre le four et le frigo (probablement la meilleure coloc’ de toutes – comme quoi faut pas se décourager pour si peu !) ; les fêtes ; les soirées jeux ; les conflits avec les proprios ; des amitiés qui naissent pour ne plus jamais mourir et des haines qui explosent comme des bombes sur des détails à la con. La colocation ? C’est la vie, à un niveau d’intensité supérieur.

Quels sont, selon toi, les ingrédients d'une colocation réussie ?

J’en vois plusieurs, je vais te les donner par ordre d’importance.

  • L’envie de vivre ensemble : parfois on tombe sur des gens qui choisissent la colocation pour de mauvaises raisons : pour des raisons financières par exemple ; parce qu’ils ne trouvent pas de petit(e)-ami(e) ni de femme/homme de ménage ; parce que le psy leur a prescrit de trouver rapidement un colocataire ou un chien au risque d’emménager bientôt dans une grande maison toute blanche ou les colocataires se comptent par centaines… Ce qu’il faut c’est trouver des colocataires qui aient envie de partager précisément cette aventure du vivre ensemble (à ce niveau-là, l’âge importe peu et seule compte la mentalité – prudence !). Ma méthode à moi pour limiter les risques ? Habiter avec des étrangers : la grande majorité d’entre eux s’expatrient par goût de l’aventure et des personnes nouvelles, ils sont toujours partants !

  • Des règles qui correspondent aux habitants : chaque colocation possède ou sera amenée à posséder une charte de conduite de ses membres. Elle peut-être écrite, accrochée sur la porte du frigo, ou non-dite, et pour autant connue de tous. L’envie de vivre ensemble peut ne pas suffire à surmonter certaines façons de vivre ensemble qui seraient trop incompatibles… le mieux est de s’assurer que les personnes avec qui l’on vit, si elles n’ont pas pour autant la même façon de vivre que soi, sont aptes à la tolérer (et vice et versa).

  • Le nombre : aujourd’hui je ne chercherais plus à participer à une colocation de moins de quatre personnes. Pour tout ce qui est gestion de conflit, dynamique de groupe, etc. Quatre est pour moi un minimum quand on vit en groupe plutôt que seul… c’est à partir de quatre qu’on pense sa colocation en terme de groupe, à trois on n’est encore QUE trois individus. Quatre n’empêche pas l’individualité, mais le groupe existe, par ailleurs. Et avec ce minimum de quatre vient aussi un ensemble d’espaces communs plus larges, des dépenses mieux réparties, etc.(enfin normalement)

  • Un appart : oui parce qu’une colocation sans appart dure peu généralement… Mais cet élément ne vient vraiment qu’en quatrième position.

  • Des problèmes extérieurs : qui ne soient pas liés aux habitants je veux dire. Un propriétaire un peu ch*** fait bien l’affaire par exemple ! Ca soude : ça permet d’éviter de se chercher des noises les uns les autres pour des bêtises, et si je mentionne ça dans cette liste c’est pour encourager les débuts colocataires à ne pas se décourager. En colocation, il y a nécessairement des problèmes, pour x raisons. Mais c’est une bonne chose si on y fait face ensemble. Et puis quand on emménage seul il y a aussi des problèmes de toute façon, inclus les pires de tous : l’ennui et la solitude.


Avec du recul, quels sont les conseils que tu aurais souhaité recevoir avant de vivre en colocation pour la première fois ?

Hmm… qu’emménager avec un ami, aussi proche soit-il, n’est pas forcément une bonne idée. Les liens entre amis ne se construisent pas de la même manière qu’entre amis-colocataires. Deux amis, en devenant colocataires, vont être confrontés à des problèmes qu’ils n’avaient pas avant et ça peut causer des cassures… Alors que des colocs deviendront amis en surmontant ces problèmes. Ca fait plus d’amis à la fin de l’opération, du coup !

Nous arrivons en été (enfin !) et la période des recherches de colocations (ou de colocataires) bat son plein. Comment trouver la bonne colocation ?

C’est difficile de trouver des conseils d’ordre général car ça dépend un peu de la personnalité de chacun… Je m’y risque toutefois, même si ça va paraître assez flou : élisez l’appart où vous vous sentez instinctivement bien. Visitez-en plusieurs, et quand vous rencontrez ce sentiment que vous vous sentez déjà un peu chez vous rien qu’en le visitant, là c’est plutôt bon signe… car 1- c’est sûrement vrai que vous vous y sentirez chez vous 2- ça veut dire que vos futurs colocataires se sentent chez eux dans un environnement proche du votre. C’est plutôt une bonne base pour commencer !


Quelque chose à ajouter ?

Bonne chance à tous les futurs colocataires ! Et si d’autres aventures-du-quotidien (ou d’ailleurs) vous tentent, que vous cherchez un peu d’inspiration, n’hésitez pas à faire un tour sur mon blog !

Du coup je vous dis à bientôt peut-être ! =)

Aventureusement,

Nabolo

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